Carra Mia Addia [PV : soulaiman; Anumeh]

Invité

Cara bella, cara mia bella!

Mia bambina, o Chell!♫

-Ho un poisson!... Déjà? Han... Ho! Un autre poisson! Han lui aussi... Ho un gros poisson! Tiens il a l'air de résister plus longte... Ha non...

L'Intelligence Artificielle en était là... L'ennui et le manque d'activité l'obligeait à se divertir de la façon la plus barbare qui soit... En tuant. Un laser extérieur lui servait de jouet pour tester la durabilité des écailles de poissons.

Ché la stimo…

Ché la stimo.

O cara mia, addio!♫

C.L.A.R.A. trouvait le temps long, la maintenance quotidienne du centre ne lui offrait plus de défis. Les calculs complexes et les algorithmes auxquels elle devait faire face ne la surprenait plus. La douce musique enregistrée qui passait en boucle dans le centre ne la lassait pas, mais elle avait beau l'apprécier plus que tout, cette solitude commençait à lui peser sur le système.

Combien de temps depuis sa dernière victime? Combien de temps de puis ses dernières expériences? Et surtout combien de temps avant la grande aventure? Celle dont elle à toujours rêvée. Pouvoir se balader sur la terre ferme, pouvoir découvrir de nouvelles cultures, de nouvelles méthodes, de nouvelles sciences, de nouveaux sujets... Et propager de nouvelles morts.

La mia bambina cara,

perché non passi lontana?

Sì, lontana da Scïenza,

Cara, cara mia bambina?♫

Elle ne serait pas fière si elle la voyait, mais que dire? C'était les chercheurs qui l'avaient poussés à devenir comme ça! Si seulement elle arrivait à remettre la main sur ce corps...

Depuis bien longtemps elle déblayait les salles à l'aide de pinces mécaniques et fouillait les moindres recoins du centre mais hélas les recherches étaient compliquées et vaines. Mais qu'est-ce que c'était que ça?... Il y avait quelque chose... Quelque chose approchait du centre... Peut-être était-ce de l'animation?

-Unités A-00 à F-99, libérez un passage pour l'objet en approche, unités G-00 à H-99 en position défensive dans le hangar, si quelqu'un ou quelque chose rentre, faites leur comprendre qui nous sommes... Mais ne les tuez pas tous... Soyons joueurs♥

Ah, mia bella!

Ah, mia cara!

Ah, mia bambina!

O cara, cara mia…♫

Invité

Émergeant de l'eau, le drone de reconnaissance se tint en lévitation dans le hangar de la base. Il tourna lentement sur lui-même, scruta les alentours. Ne trouvant rien, la petite sphère sortit du hangar et explora les alentours. Cinq minutes passèrent, il ne trouvait pas le moindre signe d'activité aux abords directs de l'entrée.
Finalement, il retourna dans le hangar, plongea sous l'eau et ressortit.

"Devons-nous y aller monsieur?
-Non, l'Appolina restera stationnée ici à l'abri des systèmes de défense. Nous y allons par barges. Restez sur vos gardes: ces canons ne sont pas les seuls dangers à exister ici bas."

Anumeh se retourna et sortit de la salle de commandes, laissant les pilotes relayer les instructions aux haut-parleurs. Se faufilant dans les dédales, il se rendit au pas rapide dans le hangar du sous-marin. Toutes les soldats réquisitionnés étaient présents, les barges avaient été préparées.
Il donna des instructions rapides, et tous s'exécutèrent sans plus attendre: deux tiers des soldats entrèrent dans quatre barges tandis que les autres restaient postés ici. Anumeh s'engouffra dans l'une d'elles au hasard, s'assit sur l'un des deux bancs, et ils partirent.

Jamais auparavant ils n'avaient entendu parler de ce centre, alors qu'il se trouvait à proximité d'Aurora. C'était alors que, suite à l'accord passé avec Arancioni, ils avaient créé un réseau de balises radio afin de communiquer entre ambassades, que l'un des relais flottants perçut un signal radio provenant des profondeurs. Après une brève analyse, ils découvrirent qu'il s'agissait d'un SOS qui tournait en boucle à qui voudrait bien l'entendre.
La surprise était de taille. Depuis combien de temps cette base était-elle là, depuis combien de temps le message tournait-il? Cela pouvait faire des jours comme des mois. Il s'agissait probablement de chercheurs ayant voulu se cacher des autorités bluiennes -il y en avait beaucoup-, mais il se pouvait que des pirates ayant mis la main sur un sous-marin s'y soient installés, poussant les premiers occupants à émettre ce signal. A moins que ce ne soit les pirates eux-mêmes, afin d'attirer et piéger des forces militaires.

Quoi qu'il en soit, il fallait aller sécuriser cet endroit. Une petite force de la mince partie du IIIe régiment qui avait achevé l'entraînement fut détachée, choisie dans l'optique de potentiels combats en bâtiments à courte portée: ceux qui voyageaient en ce moment dans les barges étaient composés de trois escouades d’assaut léger et mobile, et d'une seule escouade de soutiens composée de snipers. Soit quarante soldats, composés de quatre escouades, dirigées par deux majors et un lieutenant. Anumeh y participait personnellement, ainsi qu'un citoyen à l'influence grandissante, Solaiman Organa.

Ils arrivèrent à l'entrée, qui s'enfonçait sous le sol derrière une ouverture circulaire. Les portes blindées auparavant aperçues étaient à présent ouvertes, laissant les barges s'y engouffrer. Le conduit descendait d'abord avant de remonter en arc de cercle tel un siphon d'évier, comme pour les entrées de Waterfall et Aurora. Les véhicules percèrent la surface à l'intérieur du hangar de la base, s'arrimèrent, et tout le monde sortit sur les quais, aussitôt sur ses gardes.

Mais rien ne se passait.

Sur les ordres de la lieutenante, deux escouades sortirent, puis les deux autres. Ils se trouvaient à présent dans un espace très haut de plafond, mais au sol couvert de ruines et de végétation.
Et toujours, rien ne se passait.

"C'est un petit peu trop beaucoup calme ici, j'aime pas trop beaucoup ça... murmura un soldat.
-Soldat Kaidan Kenny, silence, répondit son sergent.
-Mais il y a des gens ici qui...
-Si tu te fais dessus dès que t'es foutu en situation réelle, fallait rester sur la plage à pécher tes homards, railla un de ses compères.
-Silence tous les deux!"

Ils s’exécutèrent.

Soudain, le silence fut rompu. Des tirs éclatèrent, des balles filèrent entre les bluiens, certains furent fauchés et tombèrent.
En une seconde, ce fut le chaos.
"Tous à couvert! hurla la voix de la lieutenante dans les casques de tous."
Ils se précipitèrent derrière des ruines, facilement abrités. Certains tiraient des camarades blessés , mais d'autres étaient déjà morts.

Anumeh, qui s'était retrouvé accroupi avec trois autres soldats derrière un amas de barres de métal, jeta un œil rapide à la situation: les combattants avaient bien réagi pour une première mission et avaient limité les pertes, tandis que l'escouade de soutien, restée plus en retrait, n'en avait essuyé aucune. Dix secondes seulement s'étaient écoulées.
Soudain, il vit des formes blanches survoler leurs positions: des robots. Des U.P.C.

Merde.

La situation était bien plus grave que prévu.

[Soldats du IIIe Régiment]

Assaut léger:

Sniper:

Lieutenante:

Invité

Journal de bord du III èmes Régiment – Soldat ARC-22- Carra Mia Addia – Abysse des profondeurs.

Carra Mia Addia [PV : soulaiman; Anumeh] Latest?cb=20090516013516

Soldat ARC-22

Mon premier jour dans le III èmes Régiment était un enfer. Ce n'était pas comme les entraînements ou les simulations à Waterfall. On avait beau s'entraîner pendant des heures, des jours, on n'était pas prêt à affronter la mort en face.

Pour vous résumer notre première mission, nous étions partis pour enquêter sur une base abandonnée qui faisait sans doute des recherches interdites. Alors, on est venu pour en savoir plus. Nous étions quarante nouvelles recrues accompagnées du Roi de Blu, Anumeh. Sa présence nous rassurait, sans lui on aurait pété les plombs à la suite des événements. Mais, putain dans quel merdier, on s'est mis ! À peine, on est sortis des sous-marins, cette dernière nous tendait une embuscade dès qu'on a posé les pieds sur ce foutu labo. Les tirs avaient retenti, quatre des nôtres furent tués. Nous voilà ! Prise au piège ! Et ces foutus de robots U.P.C débarquèrent tout en continuant à nous tirer dessus. Quatre des nôtres tombèrent sous les lasers de l'ennemi.

Bordel ! J'étais accroupi derrière des débris du vieux laboratoire en ruine. Je me demandais comment ce labo pouvait encore tenir. Mais, bon ! Vous me direz « c'est la technologie ! Ferme ta gueule ! ». Si Aurora a pu tenir malgré qu'elle ait été en mauvaise état. Alors, pourquoi pas une base scientifique.

Enfin, bref ! Revenons à l'action ! Nous étions pris sous les feux de l'ennemi. Alors que j'étais derrière des débris tout en continuant à tirer sur l'ennemi. Une idée me vint à l'esprit. Très vite, je déclarais au sergent :

« Balançons nos grenades sur ces tas de ferrailles ! »

« Bonne idée recrue ! Rétorqua-t-il. »

Très vite, l'escouade A du III èmes régiment, (l'escouade où je suis assigné) décida de lancer des grenades sur les robots U.P.C. L'explosion retentit détruisant une bonne grosse partie de ces tas de ferrailles Toutefois, il en restait quelques-uns et ce n'était pas fini.

Puis, c'est alors sortant de l'ombre, un colosse apparut. Ce dernier mesurait dans les 2 mètres 30 caché derrière une épaisse capuche noire, on pouvait observer seulement ses yeux rouges et un étrange masque respiratoire. Aussitôt, il sortit son sabre laser avant de l'allumer. Toutefois, les derniers U.P.C continuaient à tirer. Finalement, après quelques instants. Voyant que la situation était désavantageuse pour eux, les robots décidèrent de se replier.

Nous étions au début quarante, huit des nôtres furent décimés à cause de cette embuscade tendu. Nous étions des soldats, mais on restait quand même des débutants. Alors que les robots venaient de battre en retraite. Le colosse s'avança près des officiers et du roi Anumeh, ce dernier déclara d'un ton sérieux et légèrement grave :

« Faites attentions ! Il est probable que quelqu’un ou quelque chose nous observe en ce moment même. Je ne pense pas que ces robots U.P.C soient venus nous attaquer sans aucune raison. »

Ce dernier marqua une pause avant de reprendre :

« Si vous trouvez des caméras ou des micros. Détruisez-les ! Il ne faut pas qu’on nous entende ou qu’on sache où on est. »

Les soldats se dépêchèrent, ils détruisirent toutes les caméras de sécurités ainsi que les micros. Une fois cela fait, le colosse déclara toujours du même ton :

« J'ai un plan. Nous allons tout d'abord aller à la salle des archives pour obtenir les plans du laboratoire. Ensuite, nous allons nous séparer en deux groupes. Le premier devra désactiver les générateurs de ce laboratoire. Ceci neutralisera les appareils de sécurités comme les caméras de surveillances ou encore les tourelles automatiques. Le second groupe devra trouver des survivants ou des informations concernant cette base pour savoir sur ce qui s'est passé et bien plus encore. »

Ce dernier marqua une pause avant de sortir quatre étranges petits appareils. On dirait des Holophones, mais en version plus lourde et plus « primitif ». Toutefois, le cyborg rétorqua :

« Ces appareils sont primitifs, mais c’est pour éviter que quelqu’un ou quelque chose intercepte nos communications. Pour désactiver les générateurs, nous utiliserons des bombes à impulsion électromagnétique. »

Puis, il s’arrêta un moment avant de terminer :

« Qu’est-ce que vous en pensez ? »

Invité

C'était assez décevant... Elle s'attendait à plus de résistance, alors c'était ça Blu? Des soldats suréquipés qui ne savait pas se défendre face à une pauvre petite I.A. isolée. Dans sa salle de contrôle, le bras mécanique analysait les informations qu'il recevait et de temps à autre jetait un œil à des écrans diffusant diverses rapports.

C.L.A.R.A. avait un contrôle idéal de la situation, voyant et entendant aisément la troupe assez folle pour s'aventurer dans son centre. Ils semblaient en difficulté face aux U.P.C. on pouvait déjà compter des morts. Du sang... Ce fluide corporel essentiel au fonctionnement du corps humain mais qui aux yeux de l'intelligence artificielle était si futile. Mais il ne fallait pas se montrer trop gourmande, tous les tuer d'un seul coup serait un véritable gaspillage. Les U.P.C. maintenait une certaine pression, cela laissait le temps à l'I.A. de réfléchir au sort qu'elle réservait à ceux qui irait le plus loi... Ho...

Des grenades? Ils sont bien équipés visiblement, les avait-elle sous-estimés? Elle ordonna le repli aux unités et décida de laisser un court repos à ses "jouets". Ces derniers ne perdaient pas de temps, voilà qu'ils détruisaient les caméras et les micros...

-Pas mal pour des primates... Dit-elle pour elle-même. C.L.A.R.A. se brancha alors sur le système de d'annonce du centre. Sa voix robotique résonnait dans chaque pièce.

-Vous êtes timides? Si vous vouliez évité d'être vu, il suffisait de le dire.

Les lumières s’éteignirent dans un claquement sec.

-Voilà... c'est mieux comme ça? Je ne voudrais pas que vous soyez mal à l'aise... Vous êtes mes invités après tout. Si la musique vous gêne, n'hésitez pas à me le dire je peux la couper... Ho pardon... en fait je ne pourrais pas vous entendre *rires enregistrés de sitcom* sauf si vous me laisser au moins un micro dans la prochaine salle. Si vous avez besoin de quoique ce soit je me tiens à votre disposition.

Elle paraissait polie et soumise aux moindres directives de ses invités, ce qui était normal pour une I.A. cependant elle se doutait bien que personne ne la prendrait au sérieux, c'est peut-être ça qui l'amusait? La porte menant à l'autre salle s'ouvrit, dévoilant une grande pièce carrée pour ceux qui pouvait la voir. Elle semblait totalement vide, seule une porte de l'autre côté apportait un peu de changement sur les murs blancs. C.L.A.R.A. était impatiente de tester tout ce qu'elle avait prévu sur ces intrus, cependant, ça n'allait pas assez vite pour elle.

-Je suis incorrigible pardonnez moi, je ne voudrais pas que vous cogné contre quelque chose dans le noir, juste un peu de lumière devrait vous aider à progresser.

Des parcelles de murs dans la salle où se trouvait l'équipe s'ouvrirent, laissant sortir des petits tubes, une flammèche en dépassait.

-Voilà... Vous devriez vous dépêcher, je suis sûr que vous aussi vous "brûlez" d'impatience de découvrir les autres salles.

Les flammes déchirèrent les ténèbres et s'attaquèrent bientôt à l'équipe tandis que la douce musique classique résonnait dans les mégaphones.

[Premiers dés : Anumeh/Deuxièmes dés : Solaiman/Dé d'action : efficacité des lance-flammes sur les soldats]

Le membre 'C.L.A.R.A.' a effectué l'action suivante : Dé du destin

#1 'Dé d'attaque' :
Carra Mia Addia [PV : soulaiman; Anumeh] 1455706644-lance-de-de-imparable

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#2 'Dé de défense' :
Carra Mia Addia [PV : soulaiman; Anumeh] 1455706644-lance-de-de-normal

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#3 'Dé d'action' :
Carra Mia Addia [PV : soulaiman; Anumeh] 1455706644-lance-de-de-parfait

Invité

"Pas mal pour des primates... "

La voix ne lui avait pas laissé le temps de répondre au plan d’Organa. Et la lumière ! Alors qu’il écoutait le bluien en garrottant la jambe d’un soldat, ces paroles, au ton humain malgré l’étrange sonorité artificielle, venait d’entamer son discours joueur.
Joueur, c’était le mot. Cet individu semblait prendre plaisir à ce qu’il se passait, et malgré leurs précautions et forces réquisitionnées, c’est un accueil musclé qui les attendait. Cette attitude ne disait rien qui vaille, la trop grande assurance et la maîtrise totale du terrain laissait présumer des ressources à en revendre de la part de leur ennemi.

Alors que la porte de sortie vers le hangar se fermait, une autre s’ouvrit, laissant voir une salle. Bordel, quel était ce cirque…

"Voilà... Vous devriez vous dépêcher, je suis sûre que vous aussi vous "brûlez" d'impatience de découvrir les autres salles."

Et tout d’un coup, la pièce fut transformée en brasier total. Les flammes surgirent de partout, fouillèrent l’espace, vinrent lécher les chairs, brûler les peaux. Les lance-flammes s’agitaient, tournoyaient, faisaient danser le feu sur les assaillis, partout les soldats se mirent à hurler, courir, tenter de se protéger, et Anumeh se sentit totalement dépassé par la situation. Il était manipulé, malmené, sans contrôle. Sa décision avait précipité de nombreuses jeunes âmes à la mort, et il allait mourir également. Toutes ces pensées fusèrent dans son esprit en l’espace de trois secondes, trois secondes incroyablement courtes mais infiniment longues dans sa tête au vu de toute l’horreur qui s’y déversait, toujours agenouillé au sol, tétanisé.
Et soudain, un corps tomba devant lui. Totalement noir et brûlé, carbonisé en un instant après avoir été touché à bout portant par un lance-flammes, son cadavre calciné chût lourdement. Son casque s’en détacha et roula, laissant voir un visage conservé par la visière, un visage toujours tordu par le dernier hurlement que le malheureux avait poussé, et surtout, ses yeux. Ses yeux exorbités, ses yeux bleus sur lequel se taillaient des marques rouges et une expression de pure horreur.

Des yeux tels que le Daru en avait déjà vu, en un autre temps, en une autre vie. Une horreur ramenée du passé, souvenir reprenant l’ex-soldat dans toute sa monstruosité.
Et alors…

Déclic.

Il sentit son esprit subitement redevenir plus clair, ses sens plus discernés, l’adrénaline et l’énergie monter en lui.
Oui, son instinct sanguin, celui qui l'avait parcouru lors des combats contre Astro et Silenz auparavant, heurté par cette vision enterrée, refit surface. Jamais plus. Il regarda les soldats dont il était en train de panser la jambe : il s’était roulé en boule et criait au sol.

"Non, toi… Tu ne mourras pas par ma faute !"

Se remettant sur ses deux jambes, il prit un appui solide, empoigna le jeune bluien à terre par la jambe, et se mit à courir en le traînant au sol derrière lui. Six secondes s’étaient écoulées depuis le début du carnage.
Une langue de feu vint lui dévorer le côté gauche, lui arrachant un grand cri de douleur, lui faisant mettre genou à terre. Dans un cri de rage il se releva, reprit sa progression, et passa enfin la porte.

De nombreux soldats étaient déjà de l’autre côté, beaucoup en flammes, se roulant par terre, se tapant de la paume des mains. Anumeh lui-même avait tout son flanc gauche en train de flamber, et il lâcha le soldat pour éteindre ces flammes qui lui dévoraient la peau.
Soudain, une petite pluie fine tomba du plafond. De l’eau était propulsée par les ouvertures, éteignant les vêtements, calmant légèrement les douleurs. Mais alors que les survivants se réjouissaient déjà et que la porte d’en face s’ouvrit, la voix se fit entendre aux haut-parleurs :

"A vos marques…
Prêts..."

Et en une fraction de seconde la légère pluie se transforma en flot torrentiel. Tous coururent aussitôt, pataugeant d’abord, nageant ensuite alors que le niveau montait à grande vitesse. Anumeh jeta sur son épaule le soldat qui ne pouvait courir et fuit de ce second piège. Il dut plonger pour atteindre la porte au niveau du sol et enfin passer, atterrissant, de l'autre côté, sur un grillage au sol laissant s’évacuer l’eau déferlant de la salle précédente par la porte ouverte.

Porte qui se referma aussitôt alors que certains s’y trouvaient encore.

"Félicitations, vous faites partie des 12 plus rapides, les félicita la voix, suivie d’un petit bruit de trompettes."

Anumeh se releva et poussa un juron bruyant face à la porte. Il regarda les survivants qui se relevaient hébétés, certains choqués, d’autres poussant des cris de rage en se jetant sur la porte qui venait de condamner leurs camarades.
Le Daru sortit son révolver et déclara :

"Il faut que l’on trouve un moyen de sortir de son putain de jeu."

[HRP : je lance le dé pour savoir le nombre de la sélection de soldats à la course, je modifierai le message en fonction. Raté = 12 / Normal = 15 / Parfait = 18]

Le membre 'Anumeh Kherkzs' a effectué l'action suivante : Dé du destin

'Dé d'action' :
Carra Mia Addia [PV : soulaiman; Anumeh] 1455729663-lance-de-de-rate

Invité

Des flammes ! Merde ! Voilà un accueil chaleureux de la part de cette … voix qui semblait être la maîtresse de ces lieux.

De nombreux soldats tombèrent, une bonne partie fut carbonisée par les flammes. Je dois ma chance seulement à un camarade qui était situé devant moi et qui avait tout pris à ma place. Lorsque j’ai voulu relever son casque pour savoir s’il était encore vivant, il ne restait plus qu’un tas de cadavre calciné.

Alors que l'enfer venait à peine commencer, nous entendîmes :

"A vos marques…
Prêts..."

Soudain ! Un flot torrentiel apparut ! On était content de voir toute cette eau nous sauver des flammes, mais en réalité. Cette eau inonda très vite la totalité du hangar. Certains pataugeaient dans l'eau, d'autres se noyaient. Seule une poignée avait eu le réflexe de partir en direction de la porte située en dessous. Toutefois, ceux qui n'ont pas eu le réflexe ou qui ont été trop lent, se sont noyés.

Chez les survivants, on pouvait voir le roi Anumeh, le dénommé Solaiman Organa et la lieutenante de ce petit groupe ainsi qu'une dizaine de soldats. Beaucoup était désespéré ou sous l'emprise de la rage. Très peu arriva à garder leur sang froid, le roi déclara même :

"Il faut que l’on trouve un moyen de sortir de son putain de jeu."

Le seul qui semblait être « calme » était le colosse cyborg. Il avait pu survivre grâce à son épais manteau, mais aussi grâce à un soldat placé au mauvais moment et au mauvais endroit en lui faisant office de « bouclier humain ». Toutefois, il n'avait pas échappé aux flammes, il avait le visage droit brûlé ainsi que l'épaule, le bassin et la jambe gauche cramé. Lui aussi était sacrément amoché.

Ce dernier déclara d'un ton sérieux et grave :

« Gardez votre calme ! Elle n'est pas humaine, c'est peut-être une intelligence artificielle ou une cyborg d'après sa voix. Son but est de laisser le désespoir et la rage nous envahir. »

Puis, c'est alors qu'il alluma son sabre laser avant de détruire toutes les caméras de surveillances, les micros et divers appareils sur son passage. Avant de reprendre toujours du même ton :

« Nous allons trouver cette machine ou cette femme ! Elle va répondre de ses crimes ! Mais, avant tout ! Il faudra déjouer son jeu ! J'ai détruit tout ce qui pourrait l'aider à se repérer dans la base. »

Invité

Faisait-elle de l'excès de zèle? Elle y allait peut-être un peu fort... Le but était peut-être de tous les décimer, mais il fallait y aller progressivement, il serait inutile de gâcher le plaisir en éliminant tout le groupe d'un seul coup... Mais il fallait bien avouer qu'il était hilarant de voir cet bande d'abruti frapper sur la porte en espérant la rouvrir.

-Plouf plouf fais le poisson, blop blop fait le troufion, morts morts ils finiront♫. Ho il y en a encore qui se débattent, ça ne sert à rien, vous êtes prisonnier dans un fluide, l'H₂O qui vous entoure est 100% naturel si ça peut vous rassurer, en direct de l'océan, non traité et dans le respect de la pisciculture biologique. Et... Eeeencore un peu.... voooooilà. C'est fini ils sont morts! Quant à vous maintenant.... Dit-elle en s'adressant aux survivants. Je vois que vous êtes toujours décidé à rester dans le secret.... Bon comme vous voulez. Mais voici une information complémentaire : j'ai le contrôle complet de ce centre, je m'ennuie simplement, alors je joue à un petit jeu avec vous. Si vous y voyez le moindre inconvénient signalez le moi et j'arrêterais tout immédiatement... Ho c'est vrai... Vous ne pouvez pas.

Elle adorait s'exprimer ainsi, ce "sentiment" que cela lui procurait. Elle ne pouvait bien évidemment pas ressentir les mêmes sentiments que les humains, mais la technologie sur-avancée dont elle était originaire lui permettait d'en comprendre le sens et de les imiter au mieux. Comme une sorte de similis numérique d'émotion. La prochaine salle était en piteuse état. Les murs étaient attaqués par l'usure de temps et la lumière était défectueuse, clignotant de façon irrégulière.

-Bon, si je ne me trompe pas, vous venez d'arriver dans la salle bi-létale. Alors... Pourquoi bi-létale? Tout simplement parce que...

Un léger bruit d'air sous pression était audible si l'on prêtait l'oreille.

-Premièrement, nous avons ici, un gaz que j'aime beaucoup, le gaz VX, enfin pas vraiment, disons simplement que c'est une banale reproduction, vous devriez vous considérez chanceux, les effets cutanés ne sont pas présents sur cette version, en revanche, comment dire... Si vous n'avez pas d'équipement filtrant l'air... Je vous conseil de bien retenir votre respiration. Pour ce qui est de l'autre partie létale...

Des lames dentelées arrondies sortir du sol, des murs et du plafond. Elles se mirent à tourner et à se déplacer sur les différentes surfaces.

-Voilà... J'avais peur que vous manquiez d'activité, physique, maintenant vous pouvez courir jusqu'à la prochaine salle.

Une porte s'ouvrit de l'autre côté de la pièce, dévoilant une nouvelle salle dans un état déplorable elle aussi. Soudain, il y eut un craquement sourd et une lame reliée au plafond tomba lourdement sur le sol, déchirant le murs sur lequel elle avait glissé. La partie usée du mur tomba au sol, dévoilant de l'autre côté, ce qui ressemblait à des laboratoires plongés dans les ténèbres, on pouvait même apercevoir un squelette allongé sur un des rares écrans allumés, seuls sources de lumière dans la pièce. Privée de ses micros et de ses caméras, C.L.A.R.A. n'avait aucune idée de ce qui s'était passé, elle n'avait pas idée qu'un simple piège défectueux venait de mener ses "jouets" sur un chemin bien différent que celui qu'elle leur avait dessiné. Elle avait simplement senti la lame se détacher.

-Pardonnez moi, ce centre n'est plus ce qu'il était, de nombreuses pièces devraient êtres changées, je me demande ce qui est arrivé au technicie... Ha oui c'est vrai... La cuve d'acide.... Quoiqu'il en soit, je pense que nous pouvons commencer. Sauf si vous êtes déjà morts... Je devrais peut-être accélérer le rythme des lames alors? Histoire de transformer de gros cadavres salissant en petit morceaux faciles à cacher sous le tapis...

Les lames accélérèrent d'un seul coup, tournant dans tout les sens, allant même jusqu'à découper le sol et les murs, le but était simple. Tuer.

[Premiers dés : Anumeh/Deuxièmes dés : Solaiman/Dé d'action : efficacité des scies rotatives sur les soldats]

Le membre 'C.L.A.R.A.' a effectué l'action suivante : Dé du destin

#1 'Dé d'attaque' :
Carra Mia Addia [PV : soulaiman; Anumeh] 1455706644-lance-de-de-normal

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#2 'Dé de défense' :
Carra Mia Addia [PV : soulaiman; Anumeh] 1455729663-lance-de-de-rate

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#3 'Dé d'action' :
Carra Mia Addia [PV : soulaiman; Anumeh] 1455706644-lance-de-de-parfait

Invité

Ils ne comprirent pas immédiatement ce qu'il s'était passé. Il fallu plusieurs secondes pour réaliser que le mur était tombé par accident, et même alors, l'entrée en action des scies focalisa trop d'attention pour réagir directement. Mais dès le moment où ils comprirent qu'ils tenaient l'opportunité de sortir du jeu de la maîtresse des lieux - sans qu'elle ne s'en rende compte, le mérite revenant à Organa - plusieurs d'entre eux se ruèrent dans l'ouverture, aussitôt suivis par les autres. Anumeh courut, tentant de garder un œil sur les lames meurtrières qui valsaient autour d'eux. Il se demanda si ce n'était pas un piège mais dans l'action cela restait toujours leur meilleure option.

Une lame fonça sur son flanc droit: par réflexe, il para avec succès en plaçant son bâton à la verticale mais le choc le propulsa à terre. Il tenta de se relever aussitôt, mais c'est alors qu'il sentit une puissante douleur frapper à la jambe droite, si forte que sa vue vacilla quelques secondes et qu'il se mit à respirer par mégarde. Une nouvelle douleur entrant dans ses poumons cette fois-ci le contraignit à reprendre son apnée, et c'était tout ce qu'il était capable de faire sur le moment au bord de l'inconscience. Il ne put que sentir quelqu'un le traîner au sol.

Son esprit lui revint petit à petit, moins d'une minute après l'incident. La bonne vue lui revint pour que la première chose qu'il aperçoive soit un soldat en train de serrer un garrot sur sa jambe droite.
Du moins, ce qu'il en restait.

Elle était coupée net au milieu de la cuisse.

~~o~~

Il avait fallu cinq minutes pour panser les blessés. Certaines blessures étaient profondes mais ceux qui en avaient besoin étaient peu nombreux: ça avait été un carnage de plus. Huit s'en étaient sortis vivants, deux seulement intacts, et trois ne pouvaient pas marcher touts seuls, Anumeh compris. La lieutenante, quoique blessée, faisait fort heureusement partie des survivants: elle faisait en sorte que le reste des soldats ne sombrent pas totalement dans le désespoir.

Anumeh se releva contre un mur, et un des soldats vint aussitôt l'assister, mais il refusa. Cela aurait été bien plus pratique de se faire aider, mais il voulait passer non pas pour un infirme, mais au contraire comme un leader qui s'acharne jusqu'au bout. Pour le moral des soldats, pour ne pas qu'ils s'écroulent, leur transmettre de la hargne. Il jeta un regard en arrière: les autres se relevaient et suivaient. Derrière, dans la salle d'où ils venaient, les scies s'étaient tues.

Il fit son chemin en s'appuyant sur son bâton de la main droite et sur le mur de la main gauche jusqu'aux ordinateurs allumés. Ne jetant qu'un bref regard au cadavre, il se concentra sur la survie des vivants et se mit à utiliser un des appareils dans l'espoir de trouver des informations utiles. Ils fonctionnaient toujours parfaitement! Naviguant brièvement, il finit par trouver un dossier "Sécurité" et l'ouvrit.

C'est alors qu'une fenêtre s'ouvrit, annonçant l'accès à cette partie "Confidentielle et nécessitant un accès spécial".

"Merde..."

Une supposition fit alors son apparition dans son esprit et il se tourna vers le cadavre toujours assis, pour s'apercevoir que Solaiman Organa avait eut la même idée, et s'était déjà emparé du badge pendant au cou du défunt.

Invité

« John, aide-moi ! Hurla un des soldats. »

Qu'est-ce qu'y se passe ? C'est une véritable boucherie ! Il ne reste plus que huit survivants ! Je ne sais pas comment j'ai survécu, j'ai eu le réflexe d'esquiver à temps les lames et à retenir ma respiration. Mais, même si je suis resté vivant et « entier », les autres l'ont été moins.

Bordel ! Le Roi Anumeh avait la jambe droite tranchée ! Le général Organa avait le bras droit robotique coupé ! On est dans la merde ! Dans la merde ! Je sens que je vais péter un câble ! Par Dieu, Ganesh, la science, les ultimes et toutes les forces cosmiques dans cet univers ! On est foutu !

Le couloir a été refait à la peinture rouge. Les corps gisants de nos camarades découpés, tranchés comme de vulgaires légumes gisaient sur le sol sans vie. Satané de tas de ferraille ! Je vais me faire un plaisir de la mettre en pièce et de lui faire apprendre ce que c'est la douleur !

Alors qu'on venait de sortir de cet enfer, nous arrivâmes devant une salle remplie d'ordinateur. Anumeh se dirigea vers l'un des appareils. Merde ! Accès refusé ! Fort heureusement, Solaiman Organa saisit un vieux badge sur le cou d'un cadavre en décomposition trouvé sur une chaise de bureau. Mais, avant de faire cela, ce dernier continua de détruire les caméras de surveillances, les micros et divers appareils dans cette pièce qui permettraient à cette connasse d'intelligence artificielle de nous repérer.

Après avoir utilisé le badge, l'accès au dossier confidentiel fut accordé. Enfin ! Nous allons pouvoir obtenir des informations sur cette machine pour connaître ses faiblesses, mais aussi sur ce foutu laboratoire !

Après avoir obtenu les informations sur l'intelligence artificielle et sur la base. Solaiman Organa eut une idée. D'un ton grave et sérieux, malgré la fatigue, il déclara :

« Est-ce que vous avez accès à holonet ? »

« À quoi cela va nous servir ? Demandais-je d'une voix grave et inquiet. »

« Nous allons demander de l'aide aux autorités de Waterfall ! Mais, j'ai aussi une idée pour nous sortir de ce pétrin ! »

Puis, c'est alors qu'il marqua une pause pour reprendre son oxygène. Il reprit toujours du même ton :

« Donnez-moi un portable ou quelque chose dans le même genre qui peut accéder à holonet. »

Sans aucune hésitation, je lui donnais mon portable. Celui-ci se connecta sur holonet pour envoyer rapidement un appel à l'aide aux autorités de Waterfall. Une fois cela fait, il commença à naviguer sur d'étranges sites. Le genre de sites avec des pubs chelous qui te font attraper des virus informatiques. Après avoir bidouillé les ordinateurs, il connecta le portable sur l'une de ces machines de cette pièce avant d'affirmer toujours du même ton :

« Je vais essayer de télécharger un virus dans les circuits de cette I.A ! Pourvu que cela marche ! »

[HRP] Lancé de dé pour connaître l’efficacité du virus. Raté : Rien ne se passe. Normal : Quelques bugs et spams. Parfait : De nombreux bugs et spams informatiques. Imparable : "Vidéos et pubs de Jacky et Michel pendant 10 heures". [HRP]

Le membre 'Solaiman Organa' a effectué l'action suivante : Dé du destin

#1 'Dé d'attaque' :
Carra Mia Addia [PV : soulaiman; Anumeh] 1455706644-lance-de-de-normal

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#2 'Dé de défense' :
Carra Mia Addia [PV : soulaiman; Anumeh] 1455706644-lance-de-de-parfait

Invité

-Et bien... ils en mettent du temps... J'y ai peut-être été un peu fort... Ils sont déjà tous morts?

C.L.A.R.A. était loin de ce douter que le centre lui même l'avait trahis, ce pan de mur qui était tombé l'avait sans doute condamnée. Les caméras de la salle suivante de son parcours mortel indiquait une pièce vide, depuis de trop longues minutes. Elle commençait à s'inquiéter d'avoir cassé ses jouets. Puis il y eût comme un signal qui la fit se raidir avant qu'une voix synthétique résonne dans la salle de contrôle dans laquelle elle se trouvait :

-ADMINISTRATEUR CONNECTÉ.

-Pardon?!

Elle se précipita ses commandes et afficha des tonnes d'informations sur ses écrans, finalement elle trouva ce qu'elle cherchait.

-Dr.Sorem... Je vous ai fait abattre d'une rafale dans le dos... J'ai encore la vidéo... Je peux donc confirmer que vous n'êtes plus opérationnel, pourtant... ce sont vos identifiants... Ne me dites pas que...

Elle se brancha sur le système de surveillance. La salle qu'elle souhaitait voir était étrangement hors-circuit... Folle de rage, elle activa le piège de la salle où ses jouets auraient du se trouver si ils avaient suivit le parcours ce qui eût pour effet de tout simplement broyer la pièce. Soudainement, elle reçu un fichier inconnu qui se trouvait dans l'ordinateur qu'utilisait le docteur Sorem avant de mourir. Lorsqu'elle l'ouvrit, des informations corrompues apparurent et se multiplièrent à une vitesse folle.

-Un cheval de trois? Vous en êtes réduits à ça? Je suis la pointe de la technologie de Blu messieurs, un peu de sérieux.

Ses systèmes supprimèrent les informations sans grand mal et lorsqu'elle eût finit, elle s'adressa aux envahisseurs.

-Ecoutez je ne sais pas comment vous avez atterris ici mais sachez que le jeu est fini, si j'ai l'occasion de vous tuer, je le ferais rapidement et proprement.

L'I.A. ordonna à toutes les unités de converger vers elle, car elle n'était pas sotte, elle savait très bien que si ils continuaient par ce chemin ci, ils finiraient par trouver la salle de contrôle, pire encore, nul ne sait de quoi ils seraient capable avec la carte d'un administrateur...

Invité

Un silence pesant plana après la menace. Chacun se tint en garde ; mais rien ne se produit. Anumeh retourna alors sur l'ordinateur et fouilla pour trouver un plan.

"Il nous faut faire vite à présent. Trouver un centre de commandes ou d'alimentation, quelque chose... Ha, là! Ici, la grande salle en sous-sol, c'est ça. Deux couloirs à traverser, un ascenseur à..."

L'écran fut pulvérisé par une rafale de tirs. Anumeh se tourna vers l'origine pour voir un drone foncer dans leur direction et cette fois-ci il n'hésita pas: il sortit son révolver en mode "fusil à pompe" et tira. Le robot continua dans son élan et alla s'écraser derrière, glissant au sol en s'enflammant. Ainsi la réaction à leur intrusion avait été rapide: tant mieux, cela signifiait la peur. Leur ennemie était vulnérable.

"On bouge on bouge on bouge! s'écria alors le dirigeant en retirant le badge de la fente de l'ordinateur."

Le soldat ayant voulu l'aider auparavant revint le soutenir, et cette fois-ci il accepta par nécessité. Tout le monde s'engagea alors dans le couloir, ceux qui pouvaient marcher aidant les autres alors que d'autres drones apparaissaient derrière. Mais la lieutenante, dernière à sortir, appuya sur le bouton au mur qui ferma la porte dans leur dos et bloqua ainsi leurs assaillants avant de repartir en courant.

Cependant d'autres se mettaient à arriver par devant, mais les Bluiens, enfin de nouveau mus par cette sensation de pouvoir reprendre l'avantage, de pouvoir retourner le jeu et faire payer à celle qui leur avait infligé ces horreurs, ne ralentirent pas un seul instant. Les tirs commençaient à pleuvoir à travers le couloir mais dans les deux sens à présent, alors que les soldats rendaient leur dette de fer à leurs créanciers. Dans l'étroit couloir blanc qu'ils traversaient les machines n'avaient que peu de place pour tirer et leur avantage numérique était réduit à néant, écrasé par la supériorité en puissance de feu des armes du Royaume de l'Océan qui moissonnaient les défenseurs un par un. La ferraille se faisait percer, prenait feu, tombait, explosait, et c'est sur un sol jonché de débris que les assaillants couraient. Ils se recevaient des balles également, mais leurs armures réduisaient les dégâts.

Soudain, l'un d'eux tomba, touché dans l'ouverture de la gorge. Celui qui l'aidait à marcher se retourna pour l'aider, mais le corps du blessé ne bougea bientôt plus. Son camarade poussa un cri de rage.

"Soldat! Il est mort, continuez! lui ordonna la lieutenante."

Il s'exécuta, et plus même. Se relevant d'un bond, il se mit à sprinter, rattrapa son retard sur les autres Bluiens, les dépassa et se rua sur les machines devant eux. Les autres cessèrent de tirer en voyant ça ; mais lui, empoignant son fusil par le canon, se mit à mouliner de son arme et fracasser les synthétiques par l'impact de sa crosse. Certains tombaient sous la puissance des coups du soldat à la carrure imposante sans pour autant être détruits ; mais ils étaient achevés de quelques balles par les six personnes qui suivaient derrière avant de pouvoir se remettre en position.

Les Bluiens aperçurent la fin du couloir plusieurs mètres devant ; selon la carte, c'était dans la salle qui se trouvait ensuite que se trouvait la porte de l'ascenseur qui les ferait descendre vers le centre de contrôle. Mais le bout du couloir était gardé: un mecha quadrupède imposant et visiblement fortement blindé se tenait devant, pointant son gros canon en direction des survivants qui voulaient passer. Un missile fut tiré et fusa vers le soldat qui se battait au corps à corps en première ligne mais celui-ci vit le coup venir, lâcha son arme, et empoigna un des drones des deux mains pour l'envoyer de force sur la trajectoire de l'obus. L'explosion projeta une pluie de débris partout autour.

Le soldat enragé ne s'arrêta pas pour autant et se jeta sur la grande machine pour la dégager du passage. Empoignant une des quatre jambes d'une main, le canon de l'autre pour le garder tourné vers le haut, et poussant le corps de son épaule, il lutta, se cambra, et parvint petit à petit à faire reculer le mecha.

"Allez-y sans moi! cria-t-il. Je retiens ce fils de pute ici."

Ils passèrent à côté de lui, Anumeh lui posa une main sur l'épaule au passage en le regardant dans les yeux. C'était Kaidan Kenny, celui qui s'était fait remarquer au tout début de la mission. Puis ils allèrent au mur de droite de la grande pièce, ouvrirent la porte de l'ascenseur et s'y engouffrèrent avant que les portes ne se referment sur eux.

Invité

La Haine

Carra Mia Addia [PV : soulaiman; Anumeh] Tumblr_me653r7izI1rlheeoo3_250

Vous savez ce qui a été le plus difficile dans cette mission, c'était de savoir qu'on était encore en vie. On avait encore la peur au ventre, on savait que la mort nous attendait de chaque côté. Près de 80 % des nôtres furent tués lors de cette mission. Les robots, les pièges, tout était là pour nous tuer ! Mais, pourquoi on est en vie ? Pourquoi ? Est-ce la chance ? Le destin ? Une divinité ? Ou carrément l'intelligence artificielle qui voulait nous garder en vie ? En tout cas, je me souviens que j'aurais préféré mourir, me souvenir des cris stridents, des cadavres en sang et pire encore me dégoûtaient de la vie. Ce fut seulement l'instinct de survie et la soif de vengeance qui me donnait encore cette force de vivre pour combattre jusqu'à mon dernier souffle. Le sacrifice de Kaidan était celui qui m'a marqué le plus, celui-ci n'a pas hésité à se sacrifier pour sauver la vie de ses camarades. J'avais hurlé son nom avant qu'on prenne l'ascenseur, mais c'était trop trad. J'avais hurlé :

« Elle a tué Kaidan ! Espèce d'enfoirée ! Espèce d'enfoirée ! »

Très vite, la goutte d'eau qui fit déborder le vase tomba. Après la peur et le désespoir, il y a la haine. Cette haine qui fait bouillir le sang et qui donne envie de massacrer tout ce qui pourrait être un obstacle ! Alors que nous arrivâmes à la salle de contrôle, nous aperçûmes l'intelligence artificielle reliée au laboratoire et ses droïdes. Sous l'emprise de la rage, j'avais sortis toutes mes grenades, je les avais balancées vers les drônes. La moitié d'entre eux périr sous l'explosion, l'I.A fut partiellement touché (les droïdes avaient fait office de bouclier). Les derniers restant commencèrent à nous tirer dessus, l'un des nôtres tomba, un autre fut gravement blessé. Très vite, on décida tous de se mettre à couvert derrière les bureaux ou les ordinateurs de la salle.

Solaiman Organa commença à charger sur les robots, il avait également la rage, il commença à jongler avec son sabre laser découpant ces derniers en mille morceaux. Il ne restait plus que trois droïdes, ces derniers furent très rapidement descendus par les tirs des autres.

Tous les robots étaient détruits ! Il ne restait plus que cette intelligence artificielle. J’avais une envie de l’anéantir et de la faire pour toutes les vies qu'elle a arrachées ! Mais, le général déclara en abaissant mon arme :

« Laisse-moi faire ! »

Sous le poids de l’hésitation et malgré la haine, je décidais d’abaisser mon arme. Le cyborg commença à s’approcher de l’I.A d’un pas lourd. Il commença à la scruter d’un regard noir avant de déclarer d’un ton grave et colérique :

« Unité ! Pour homicide et violence ! La sentence est la mort ! »

Celui-ci commença à pointer son sabre laser sur elle avant de déclarer toujours du même ton :

« Nous sommes peut-être des primates, mais il y a une chose que vous devriez craindre chez les êtres vivants. La haine ! Et vous savez sûrement qu'elle a anéanti des milliards de mondes et qu'elle a arraché une infinité de vies à travers l’espace et le temps. »

Invité

Le pauvre Danny-6... C'était une carrure ça on ne pouvait pas lui enlevé. Un mecha comme on en voit pas tous les jours. Certes il était imposant, mais sa fichue carte mère devait à peine dépasser la puissance d'une calculatrice... Pauvre idiot, il avait une mission simple mais qui devait être trop compliquée pour une tête de boulon comme lui. En plus de perdre un rapport de force avec une pourriture inférieure, il avait laissé passer la troupe.

Il s'était peut-être rattrapé en tuant son opposant mais il avait tout de même échoué, C.L.A.R.A. lui promettait déjà l'enfer des androïdes et la casse. Mais elle n'avait pas le temps de penser à ça. Les envahisseurs sortaient déjà de l'ascenseur, une grenade avait déjà fait de gros dégâts et s'était sans compté sur l'intervention du colosse à la lame-laser.

L'I.A. avait perdue? C'était aussi simple que ça? Cela avait été si rapide, ses robots avaient été éliminés si violemment et rapidement. Tandis que le titan s'approchait, le bras mécanique se pliait de différents angles, comme pour mieux observer et analyser ce qui lui faisait face.

« Unité ! Pour homicide et violence ! La sentence est la mort ! »

Pour qui se prenait-il celui-là avec son jouet? Il pourrait blesser quelqu'un si il ne faisait pas attention.

« Nous sommes peut-être des primates, mais il y a une chose que vous devriez craindre chez les êtres vivants. La haine ! Et vous savez sûrement qu'elle a anéanti des milliards de mondes et qu'elle a arraché une infinité de vies à travers l’espace et le temps. »

-C'est pour ça que je suis supérieure, parce que mon résonnement est clair et sans faille, je calcul tout sans me laisser influencer par la tare que représente vos "émotions" et surtout contrairement à vous, je ne me jette pas dans la gueule du loup.

Un épais mur transparent s'éleva alors entre l'I.A. et son opposant.

-Et surtout je regarde où je met les pieds. Un bip répétitif se fit alors entendre, venant de sous le sol que foulait Solaiman. Un œil averti pourrait clairement distinguer la lueur rouge qui clignotait de plus en plus rapidement au rythme des sons. Finalement au milieu du fracas et du souffle de l'explosion, une voix s'éleva :

-Je suis l'être numérique parfait, vous n'êtes que des créatures bêtes et informes, vous ne pouvez pas me vaincre...

[HRP-J'allais quand même pas te laisser terminer si rapidement mon p'tit soulaiman =3-HRP]

Le membre 'C.L.A.R.A.' a effectué l'action suivante : Dé du destin

#1 'Dé d'attaque' :
Carra Mia Addia [PV : soulaiman; Anumeh] 1455729663-lance-de-de-rate

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#2 'Dé de défense' :
Carra Mia Addia [PV : soulaiman; Anumeh] 1455706644-lance-de-de-parfait

Invité

Anumeh, qui s'approchait en se tenant à un mur derrière Solaiman afin de le rejoindre, se trouvait à la place parfaite pour apercevoir la petite lueur qui clignotait sous les pieds du colosse. Lueur accompagnée d'un bip répétitif...

"Et surtout, je regarde où je mets les pieds."

Il n'en fallut pas plus à Anumeh pour se jeter de toutes ses forces. Alors qu'Organa, ne faisant plus attention qu'au bras robotique, remarquait tout juste ce qui était sur le point de se produire, le Daru qui avait réussi à se projeter de sa jambe restante lui rentra dedans au niveau de la hanche pour lui faire un plaquage, juste avant que la détonation ne retentisse.

Anumeh était allongé au sol, encore sous le choc, son crâne vibrait et sa vue vacillait énormément. Il était désorienté et cherchait à retrouver ses marques, quand une main agrippa son bras pour le relever et le guider quelques mètres plus loin. Des sons semblaient surgir à ses oreilles dans le brouillard de son esprit, alors que son crâne de Daru qui formait une formidable caisse de résonance cessait petit à petit de vibrer et de perturber ses sens.
Il réussit alors enfin à mieux voir ce qu'il se passait autour de lui: Organa l'avait guidé à l'abri derrière une console de commande, tandis que les soldats plus loin faisaient feu sur l'intelligence artificielle. Ç’aurait été si simple pour eux, juste détruire le bras robotique, le cœur du logiciel intelligent, une bonne fois pour toutes... s'il n'était protégé par un mur transparent sur lequel les balles ricochaient sans même l'effleurer. Certains arrivaient au bout de leur munitions. Bordel, ne serait-ce donc jamais fini?

"Vous êtes de vilains tricheurs qui plus est, les railla la voix. Je vous avais préparé une salle remplie de gaz mortel et vous, vous vous êtes échappés. Mais ce n'est pas grave, je vous pardonne, on va juste reprendre ici là où nous en étions."

A peine eut-elle fini de parler que des valves s'ouvrirent sur les parois de la pièce, libérant la fumée grise du même gaz qu'ils avaient vu auparavant, se répandant sur le sol et remplissant lentement la salle par le bas. Ils étaient faits comme des rats, n'ayant aucune sortie pour fuir et ne pouvant atteindre leur ennemie derrière son bouclier.

C'est alors qu'il capta qu'il y avait une large ouverture dans le mur transparent: par le haut! Le cylindre ne mesurait qu'approximativement six mètres de haut, on pouvait très bien passer par-dessus et redescendre de l'autre côté, là où le bras était vulnérable.
Il se mit alors à ramper vers la vitre.

"Vous êtes tellement plus perfectionnée que nous en effet, articula-t-il avec difficulté. Plus intelligente, moins émotive, aucun d'entre nous n'a la moindre chance face à vous.
Mais ne vous a-t-on jamais appris quel atout l'évolution nous a donné pour combler nos défauts? L'instinct grégaire. N'importe quel tas de chair bête et informe que vous voyez n'est qu'une cellule de cet être vivant qu'est le groupe."

Le gaz montant commençait à lui piquer la gorge.

"Nous sommes légion. Nous sommes le parangon de l'évolution, capables ensembles de raser les montagnes et exterminer toute forme de vie de planètes entières. Alors, qui de notre haine ou de votre puissance de calcul est le plus dangereux? Nous sommes entre nous, nous allons le découvrir très bientôt."

Arrivé au mur transparent, il s'y adossa et regarda les siens en tapotant ses épaules. Un des soldats comprit, lâcha son arme et vint monter debout sur lui. D'autres se joignirent à lui, certains montant à leur tour, les autres aidant à stabiliser par les côtés la colonne humaine qui se formait.
Tu croyais avoir tué qui que ce soit? Tu n'as fait que blesser ton véritable ennemi qui est le Nous, et il vient pour toi crevure.

[Hrp: dé d'action pour savoir à quel point Anumeh va déguster avec le gaz. Le meilleur le dé, la meilleure la résistance à l'intoxication.
Et, si vous voulez modifier une des actions que je vous ai fait faire, dites]

Le membre 'Anumeh Kherkzs' a effectué l'action suivante : Dé du destin

'Dé d'action' :
Carra Mia Addia [PV : soulaiman; Anumeh] 1455706644-lance-de-de-normal

Invité

Bordel de merde ! Des gaz toxiques ! Je n'ai pas ce problème puisque j'ai un respirateur qui filtre l'air, mais je crains surtout pour les autres. J'ai eu de la chance ! Heureusement que le Fondateur Anumeh est venu à mon secours, sinon j'aurais pris cher. Après avoir escaladé le mur transparent, nous arrivâmes enfin près de cette machine. Anumeh avait pu résister au gaz, mais il semblait très affaibli. On était tous fatigués physiquement et moralement. Il fallait en finir !

Après avoir fini d'escalader le mur, je décidais de donner la clé de l'administrateur au Fondateur. D'un ton sérieux, je dis à ce dernier :

« Voici la clé de l'administrateur ! Vous êtes le Fondateur de Blu, vous savez être un homme exemplaire Anumeh. »

Tandis que je marquais une pause, je repris toujours du même ton :

« Vengez-les Anumeh, vengez-les. La justice triomphe toujours. »

Alors que je terminais ces phrases, je décidais de tourner mon regard vers l'intelligence artificielle. D'un ton étrangement calme, je dis :

« Vous vous prétendez être une créature supérieure. Laissez-moi rire ! Vous êtes une pauvre et pitoyable machine défectueuse. Vos calculs … j'ai l'impression que vos puces marchent aussi bien qu'un ordinateur du début du XX èmes siècles. Je me demande même si c'est la raison pour laquelle vos créateurs ont voulue vous débrancher. Assez parlé, nous allons en finir ! »

Invité

Comment ce drame avait-il put se produire? Comment avait-elle put perdre ainsi le contrôle de la situation? C'était elle qui menait la danse, qui était maître du jeu. C'était elle qui choisissait les règles, et qui trichait quand même! Elle ne pouvait pas perdre elle ne pouvait pas en arrivé là c'était absurde!

Qu'est-ce qui lui avait échappé? Tout avait été calculé, nul ne pouvait sortir vivant de ce centre, or ces organiques étaient sur la bonne voie. L'explosion n'avait pas emportée le colosse. L'estropié à la peau bleue lui avait sauvé la mise. C'était incompréhensible! Quelque chose devait manquer dans l'équation, ses calculs devaient avoir un oublie!

... L'instinct... Alors c'était ça? Elle s'était fait battre à un jeu d'échec simplement par l'instinct, la même chose qui dictes aux gorilles de copuler. Si C.L.A.R.A. était en mesure de ressentir des émotions, elle se serait noyée sous un flot de honte. Cependant, ce n'était que le cadet de ses soucis.

« Voici la clé de l'administrateur ! Vous êtes le Fondateur de Blu, vous savez être un homme exemplaire Anumeh. »

Une clé d'administrateur, la seule chose capable d'arrêter l'I.A. se trouvait entre les mains de son adversaire.

-N... NON!! Reposez ça où vous l'avez trouvé ce n'est pas à vous!!

Mais c'était trop tard... Lorsque la carte fut activée.

-NOOOOOOOHUUUOOO-*zouip* Arrêt des systèmes.

Ils avaient vaincus, l'I.A. n'étaient plus. Du moins c'est ce que croirait le premier venu, cependant, elle était encore là, présente, une simple application dans un des ordinateurs présents dans la salle qui ne demandait qu'une autorisation de type "Administrateur" pour exécuter les ordres et servir Blu quelqu'en soit le prix.

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