le meilleur endroit pour apparaître [FINIT]

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Le meilleur endroit pour apparaître

Maximilienne était presque prête à partir, je lui avais parlé pendant quelques minutes et j'avais ensuite prit une décision importante, j'allais la rendre plus forte encore et lui apprendre la politique de ce monde, elle était encore naïve et sa haine pour Blu l'aveuglait peut être trop pour reprendre un jour les rênes, mais au moins, elle saurait défendre le royaume lorsque je serais absent ou occupé. Depuis cette attaque sur le palais, les gens étaient vigilant, ils étaient avec un esprit reposé à présent mais on oubliait pas plusieurs habitudes qu'ils avaient prit, la capitale était méfiante des étrangers, elle acceptait difficilement qu'ils viennent armés ou qu'il soit trop bizarre. Mais malgré tout, elle vivait un train de vie tranquille depuis quelques semaines, tout le royaume et tout les hommes bêtes se sont relevés d'une crise qui les a traversés, ils ont de l’ardeur à revendre et ne veulent pas repasser derrière. L’orgueil de leur roi est-il contagieux ? J'attendais dans une forme de peluche que seul peut de personne connaissait, Maximilienne m'avait demandée si c'était une rumeur et je lui avais répondu de cette façon. C'est à la fois ridicule mais je préfère la mettre en confiance de cette façon, je n'ai pas envie qu'elle ma trahisse si elle apprend la vérité sur l'attaque terroriste de ce soir... Il y a plus de 5 mois, je préférai qu'elle le prenne comme des mensonges.

Enfin bref, j'étais tranquillement sur mon trône entrain de somnoler et de renifler quand j'entendis une masse énorme se mouver devant moi et ma très chère archère tendre son arc avec une flèche au bout. J'ouvris les yeux et regarda l'énorme bête en face de moi, mais je n’eus pas peur, le seul mouvement que j'eu, ce fut celui de la pâte en direction de Maximilienne pour lui dire de baisser son arme. Il ne semblait pas dangereux, ou du moins, pas belliqueux, je ne sais pas vraiment ce qu'il fichait ici mais il ne venait pas de façon à nous tuer, je sentais bien qu'il aurait pu faire de gros dégât mais pas à ce point, il n'était pas si puissant que ça. -Même si les tailles disaient le contraire à cet instant-.

- Bonjour toi, je te souhaite la bienvenue dans mon palais, tu es au royaume des hommes bêtes, Arancioni, et tu as le plus grand roi de ce monde en face de toi, Monokuma !

Je descendis ensuite de mon trône et m'approcha avec mes petites patounes en laine du monstre, en faisant des petits « Poui » à chaque pas. - hm... Non pas que cela me dérange, mais pourrais tu prendre une forme plus enclin à ce qu'on parle ? Et puis, tu risques de te faire mal et de casser le plafond là.

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Chaque humains a son Dieu, qu'il croit au Divin ou pas. Qu'il croit à une force supérieure ou en ses propres capacités, qu'il soit réel ou non. Et bien c'est pareil pour moi, je ne sais pas pourquoi mais je suis conscient d'avoir été créer par quelqu'un. Je me souviens qu'à la base je n'étais qu'un simple essai, du gribouillage. Puis petit à petit à force de m'accorder de l'importance, mes traits étaient plus fins, mieux modelés et j'étais devenu un très beau croquis. Ma créatrice s'est même amusée à me graver un mental bien particulier ainsi qu'une histoire avec un atout peu commun.

Je suis Shiro Oni, le Grand Protecteur de son territoire et qui est resté invaincu car personne ne connaissait l'origine ni le fonctionnement de son pouvoir qui paraissait extraordinaire alors qu'il était très simplet, personne n'arrivait à l'analyser tout simplement d'où le fait que personne n'a réussi à le battre dans l'histoire que lui a crée sa créatrice. Je ne sais pas pourquoi elle m'a accordé comme nom de famille Oni, je ressemble peut-être à un monstre mais en aucun cas à un véritable démon, puis j'en ai pas le mental non plus... Je n'ai jamais compris son choix, peut-être un manque d'inspiration ou une réflexion au contraire très profonde avec une bonne justification, mais ça restera un mystère.

Je sais que j'ai une Déesse, mais je ne sais pas où elle m'a envoyé... Pourtant cette fumée Blanche et Noire qui est née dans ce grand palais royal pour prendre forme juste devant cette sorte de peluche qui siégeait au trône. Je ne sais pas pourquoi mais je connaissais déjà son nom, celui du Royaume et de ce monde. Peut-être était-ce mon instinct animal, je ne sais pas vraiment mais en tout cas une fois bien en chair je me relevais et je me trouvais étonnement grand quand mon visage dépassait le premier étage. Je regardais mes mains et ma peau était grise foncée avec des bouts de muscles vifs à l'air libre. Il ne m'avait pas fallu longtemps pour comprendre, je suis né sous ma véritable forme et ma forme humaine n'était autre qu'une création supplémentaire pour pouvoir me mêler aux autres sans effrayer qui que ce soit.

La peluche m'observait en levant la tête, il paraissait telle une fourmi à mes yeux mais je ne voulais pas le combattre, je venais de naître et il n'était probablement pas devenu roi pour rien donc dans la logique j'aurais sûrement perdu le combat. Il se relevait de son siège royal et marchait en lâchant des petits « pouit » avant de me souhaiter la bienvenue.

- Bonjour toi, je te souhaite la bienvenue dans mon palais, tu es au royaume des hommes bêtes, Arancioni, et tu as le plus grand roi de ce monde en face de toi, Monokuma ! Dit-il tout en se rapprochant. hm... Non pas que cela me dérange, mais pourrais tu prendre une forme plus enclin à ce qu'on parle ? Et puis, tu risques de te faire mal et de casser le plafond là.

Je l'observais pendant qu'une femelle baisse son arc qui me visait et je pris de grandes inspirations en fermant les yeux tout en laissant échapper des grognements pour finalement me sentir perdre du volume pendant que ma peau grise et ma chair devenait peu à peu des vêtements entièrement fait de blanc. Ayant une taille maintenant humaine je m'observais dans un miroir et j'étais un simple humain avec mes cornes qui étaient tout de même encore présents. On aurait dit un homme-cerf d'autant plus que les bois avaient atteint la taille adulte. Je regardais tout autour de moi avant de me mettre à sourire.

- Je ne sais pas ce qui est le plus ironique, le fait que j'ai un corps d'humain alors que je les hais ou le fait que je suis né en face du Roi des Hommes-Bêtes dans le pays que je convoitais le plus pour en être le Gardien et le servir.

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Le grand monstre devint petit à petit un humain parfaitement normal, cela me donna un petit rire, mon fameux "pupupupupu~". Et alors qu'il parlait d'ironie, une m'en vint à l'esprit, deux choses avec leurs formes bien distinctes, totalement étranges et sortie d'un commun bien établie, qui avait toutes les deux une forme humaine presque normal. Et alors que sa peau grisâtre et sa chair pendante se transformaient petit à petit en un blanc tout égal au blanc présent à moitié sur moi. Et avant même qu'il ne commence à parler, je pris sans tarder moi aussi une forme humaine, nos tailles étaient presque les mêmes à quelques centimètres près mais même avec beaucoup de volonté le bougre m'aurait dépassé quand même. Ce n'était pas un homme bête qu'on avait l'occasion de voir tout les jours, des bois se dressaient fièrement sur son crâne. Lui donnant un air à moitié sage et à moitié... Gentil. Mais cette froideur émanent de lui me convint parfaitement que non, il n'était en rien gentil, que l'habit ne faisait pas le moine, que les apparences n'étaient que trompeuses, et rien d'autre. Au fond, il n'avait peut être pas de partie noir comme moi, mais je suis sûr qu'au fond ce que j'ai vue juste avant est cette partie sombre et horrible, cette forme monstrueuse...

- Je ne sais pas ce qui est le plus ironique, le fait que j'ai un corps d'humain alors que je les hais ou le fait que je suis né en face du Roi des Hommes-Bêtes dans le pays que je convoitais le plus pour en être le Gardien et le servir.

- Tu veux donc servir le royaume des hommes bêtes ? Nous allons commencer par le commencement alors, beaucoup appel ce royaume comme ça mais le nom que nous nous sommes donnés est Arancioni. Mais je ne t'en tiendrai pas rigueur si tu l'appels comme tu le souhaites.

Après cette petite réponse, Maximilienne s'approcha, elle était plus petite que nous deux, mesurant un peu moins d'un mètre soixante dix, elle était habillée d'une tunique marron des plus classique et une longue capuche couvrait son visage. Shiro ne pouvait pas voir les yeux bleus sous le tissus, ni même ses oreilles de chats, mais il pouvait voir la bouche et les joues de la jeune femme qui s’articulaient en un sentiment de regret. Mais s'il était observateur, Shiro pouvait bien voir que la jeune femme était une femme bête, on pouvait voir sur le bas de sa cape sa queue féline se balader tranquillement.

- Hm... Je suis désolée de vous avoir prit pour cible... Simple réflexe.

- Il est vrai que ça me ferait grandement plaisir, notre royaume est victime de nombreuses jalousies de la part de ses voisins et un attenta terroriste à déjà eu lieu dans la capitale ! Le roi se reprit. Mais pour commencer, il va falloir porter allégeance au royaume, et je ne peux pas laisser un inconnu qui vient d’apparaître dans ce monde commencer à protéger le royaume comme cela. Alors si tu veux protéger ces terres, il faut que je puisse te faire confiance et tu saches de quoi il faut que tu la protèges. Le roi regarda pendant quelques secondes Maximilienne puis se tourna à nouveau vers Shiro. Quel est ton nom ? que je te nomme par autre chose que par tu.

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- Tu veux donc servir le royaume des hommes bêtes ? Nous allons commencer par le commencement alors, beaucoup appel ce royaume comme ça mais le nom que nous nous sommes donnés est Arancioni. Mais je ne t'en tiendrai pas rigueur si tu l'appelles comme tu le souhaites.

Le regard de Shiro se posait sur la créature qu'était le roi, certes il avait comprit qu'il ne lui voulait aucun mal et que même s'il le souhaitait, l'homme aux bois de cerfs n'y arriverait pas. Mais ça ne voulait pas dire pour autant que c'était un allié et pourtant malgré le fait qu'il en était conscient ça ne l'empêchait pas à ce qu'il lui parle comme tel.

Il devait sûrement comprendre qu'il avait en face de lui un réel monstre au minimum de son évolution et il devait certainement se douter que le jour où cette créature aura atteint sa maturité il sera redoutable. Il vaudrait mieux en faire un ami qu'un ennemi, d'autant plus qu'avec sa forme d'origine il apporterait probablement de gros avantages à l'avoir à ses côtés.

La jeune fille qui brandissait son arc envers lui quelques secondes auparavant décidait enfin de se rapprocher mais il ne faisait pas vraiment attention à elle. Elle faisait partie du peuple, ça se sentait rien qu'à l'odeur qu'elle dégageait et à sa queue de chat qui dépassait de peu le bas de ses jambes.

- Hm... Je suis désolée de vous avoir prit pour cible... Simple réflexe.

Sans se retourner et restant dos à elle le temps qu'elle décidait de réellement se joindre à eux, Shiro lui répondit.

- Si j'étais un ennemi tu te serais battu pour ton peuple, alors je ne comprends pas pourquoi tu es désolée. Serais-tu désolée de protéger ton royaume ? Exprima-t-il tout en lui adressant un regard perçant.

Il est vrai que ça me ferait grandement plaisir, notre royaume est victime de nombreuses jalousies de la part de ses voisins et un attentat terroriste a déjà eu lieu dans la capitale ! Le roi se reprit. Mais pour commencer, il va falloir porter allégeance au royaume, et je ne peux pas laisser un inconnu qui vient d’apparaître dans ce monde commencer à protéger le royaume comme cela. Alors si tu veux protéger ces terres, il faut que je puisse te faire confiance et tu saches de quoi il faut que tu la protèges. Le roi regarda pendant quelques secondes Maximilienne puis se tourna à nouveau vers Shiro. Quel est ton nom ? que je te nomme par autre chose que par tu.

Shiro regardait Monokuma à nouveau droit dans les yeux, ses pupilles blanches et son regard noir avaient le reflet du Roi. C'était la seule chose qu'observait le jeune homme à la couleur pure. Il avait un regard et une expression froide et bestiale, ce n'était pas une créature géante pour rien, il émanait une énorme hostilité car actuellement il était officiellement une personne sans royaume ni habitation. Il était seul dans un Royaume qu'il convoitait comme habitation car il savait que c'était chez lui. D'un ton froid il lui répondit.

- Je viens de naître mais je connais déjà cette histoire, un habitant de Blu hors-la-loi qui est venu ici pour attaquer Arancioni. D'ailleurs Blu vous a dédommagé. Enfin bref je sais déjà tout ça et si tu sous-entends que je dois faire mes preuves alors je le ferais même si actuellement je suis très faible du fait que je ne suis pas encore habitué à ce corps d'humain et mon corps d'origine. Il faudrait que je m'entraîne et j'aimerais d'ailleurs apprendre à maîtriser l'épée également pour éviter de devoir me transformer en permanence pour pouvoir me défendre... Surtout si c'est dans une zone étroite, ce sera un désavantage pour moi. Révéla-t-il. Et mon nom est Shiro Oni.

Il était faible physiquement mais son mental lui, était déjà dur comme de l'acier et malgré sa faiblesse physique, il n'hésitait pas déjà à dire ce qu'il pensait, peu importe si ça ne plaisait pas aux autres. Ça allait sûrement prendre du temps avant que le contrôle de sa force et de son corps arrive à maturité, mais ce n'était pas ce qui allait lui faire de l'ombre sur son rêve de protéger son territoire.

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- Si j'étais un ennemi tu te serais battu pour ton peuple, alors je ne comprends pas pourquoi tu es désolée. Serais-tu désolée de protéger ton royaume ? Je viens de naître mais je connais déjà cette histoire, un habitant de Blu hors-la-loi qui est venu ici pour attaquer Arancioni. D'ailleurs Blu vous a dédommagé. Enfin bref je sais déjà tout ça et si tu sous-entends que je dois faire mes preuves alors je le ferais même si actuellement je suis très faible du fait que je ne suis pas encore habitué à ce corps d'humain et mon corps d'origine. Il faudrait que je m'entraîne et j'aimerais d'ailleurs apprendre à maîtriser l'épée également pour éviter de devoir me transformer en permanence pour pouvoir me défendre... Surtout si c'est dans une zone étroite, ce sera un désavantage pour moi. Et mon nom est Shiro Oni

Maximilienne leva doucement les yeux et la tête, dévoilant la couleur cérulée autour de ses pupilles, elle regardait Shiro mais pas avec de la haine ou quelque chose de comparable, c'était plus de l’incompréhension de sa part. - Le fait est que tu n'étais pas un ennemi, voila pourquoi je m'excuse. Quand à moi, je me suis approché de lui et l'ait regardé de haut en bas, comme pour le juger du regard, et pourtant, quelque chose me frappait se stupeur dans mon esprit tandis que mes muscles du visage restaient immobile et sérieux. Il était horriblement neutre, presque sans aucun sentiment, cela m’impressionnait. C'était à la fois un sentiment étrange et quelque chose qui forçait le respect, mais le pire dans tout cela c'est qu'il ne semblait pas se forcer, enfin bref.

- Je ne sous entend en rien que tu dois faire tes preuves, c'est un fait. Si tu veux défendre ce royaume, va falloir que tu saches prendre les coups et que je puisse te faire confiance. Mais le plus important, c'est que tu sois assez fort pour défendre cette terre, et pour faire cela... Je veux que tu t'entraines, que tu te débrouilles pour cela, d'une façon ou d'une autre mais que tu deviennes plus fort, fais comme bon te semble. Mais je veux qu'au final, tu reviennes et que je puisse voir ta puissance et ta valeur pour ce royaume. En d'autres cas, je ne te laisserai jamais défendre Arancioni. Chaque habitants doit pouvoir compter sur nous et pouvoir se reposer sur nos épaules quand il le faut. Le roi s'arrêta quelques secondes. Ha, et voici Maximilienne, Shiro. Pour le moment, elle est chargée de s'entraîner, comme toi, mais elle n'est partie de rien. Elle aussi veut protéger Arancioni.

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Il avait dit tout ce qu'il savait et surtout tout ce qu'il pensait. Cependant il avait lui même remarqué qu'il manquait de sentiment... Était-ce parce qu'il venait de naître donc il n'avait pas eu le temps de s'adapter à ces émotions ? Était-ce parce qu'il détestait les humains et ne voulait donc pas leur ressembler ? Était-ce parce que sa déesse l'avait fait ainsi ? Ou alors était-ce car il n'avait pas encore rencontré quelqu'un capable de lui faire ressentir le moindre sentiment ? Il ne le savait pas encore, c'était beaucoup trop tôt pour le savoir. Perdu dans ses pensées, Maximilienne avait tout même fini par lui répondre.

- Le fait est que tu n'étais pas un ennemi, voila pourquoi je m'excuse.

Tout en gardant un air sérieux, il arquait un léger sourire et répondit sur un ton plaisantin et un peu forcé.

- Ne t'en fais pas j'avais compris.

Pendant que Monokuma le regardait de haut en bas, il répondit à Shiro de façon très calme pour lui expliquer des choses biens précises.

- Je ne sous entend en rien que tu dois faire tes preuves, c'est un fait. Si tu veux défendre ce royaume, va falloir que tu saches prendre les coups et que je puisse te faire confiance. Mais le plus important, c'est que tu sois assez fort pour défendre cette terre, et pour faire cela... Je veux que tu t'entraines, que tu te débrouilles pour cela, d'une façon ou d'une autre mais que tu deviennes plus fort, fais comme bon te semble. Mais je veux qu'au final, tu reviennes et que je puisse voir ta puissance et ta valeur pour ce royaume. En d'autres cas, je ne te laisserai jamais défendre Arancioni. Chaque habitants doit pouvoir compter sur nous et pouvoir se reposer sur nos épaules quand il le faut. Le roi s'arrêta quelques secondes. Ha, et voici Maximilienne, Shiro. Pour le moment, elle est chargée de s'entraîner, comme toi, mais elle n'est partie de rien. Elle aussi veut protéger Arancioni.

Il n'en fallait pas plus pour lui, une simple présentation et un entraînement pour se renforcer physiquement. Direction, la salle d'armement de Monokuma, une fois qu'un sabre était prit. Il repartait en direction de l'extérieur du palais.

- Je pars au Pic de l'Aigle et aux alentours de la Vallée des Animaux, prévenez les habitants qu'il n'y ait pas de dommage collatéraux et ne me dérangez pas sauf en cas d'extrême nécessité. Dit-il tout en se dirigeant vers la porte.

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- Je pars au Pic de l'Aigle et aux alentours de la Vallée des Animaux, prévenez les habitants qu'il n'y ait pas de dommage collatéraux et ne me dérangez pas sauf en cas d'extrême nécessité.

Il voulait s'entraîner, et pour cela, il avait décidé d'adopter une façon bien singulière de le faire, tout comme Maximilienne, la survie. Mais contrairement à elle il avait lui même prit cette décision. Et symboliquement, il avait prit dans le pot commun pour prendre son arme, il avait une dette envers Arancioni, et sa défense allait être le prix de cette dette. Mais ce n'était pas tout, cette épée allait revenir émoussée, elle aura marquée tout son entraînement, sa valeur sera grande, elle aura son histoire dans ses mains. Déjà, je savais qu'elle allait revenir en piteuse état à mes pieds, et déjà, je comptais la faire restaurer pour en faire un symbole pour la population, "Un homme se donnant à fond, jusqu'à ce que son outil se brise, un exemple pour la nation". La propagande est une action certes peu honorable mais elle ne porte pas de préjudice à la population lorsqu'elle est utilisée de cette façon. Il était déjà partie que je n'avais rien dit, mon regard se tourna vers ma "seconde".

- Suis le de loin jusqu'à ce qu'il sorte de la ville, je veux voir son comportement avec les autres habitants, mais aussi le comportement des autres habitants à son égard et à sa vue.

L'agilité et la discrétion des félins n'est pas à remettre en question, la jeune femme chat sut parfaitement se faufiler sur la toiture des maisons de la cité pour suivre du regard l'homme aux bois. C'était une ombre sur les toits mais à la fois, aucun habitant n'était inquiétés de cette présence, car tous sentaient l'odeur familière qui émanait de cette personne, l'odeur de la capitale. Et d'une manière générale, les premières terrasses en hauteur faisaient leurs apparitions dans les rues des plus courageux. Certain habitant y faisaient pousser des fleurs, d'autre y prenait la boisson et discutait avec leurs voisins ou leurs familles, la vie était redevenue tranquille avec le temps, et par dessus les méfiances, les gens vivaient. Et parmi cette vie, il y avait cet homme aux bois qui marchait dans les rues de la ville.

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Il était parti du palais. Shiro se dirigeait à l'intérieur de la ville et allait découvrir les habitants d'Utopia. Étaient-ils tous sous forme humanoïde comme lui, le roi et Maximilienne ou est-ce que certains gardaient leur aspect bestial ? Il allait vite le découvrir. Alors qu'il se baladait en pleine rue armé d'une épée sans fourreau pour la ranger, certains le regardaient avec un air inquiet. Un inconnu, un pur étranger sortant du palais avec une arme devait sûrement les inquiéter. Mais alors qu'un marchand voyait le spectacle et qu'il ne sentait aucune animosité de la part de l'homme aux bois. Il l'interpella.

- Dis moi, tu ne serais pas un petit nouveau ? Demanda-t-il sur un ton curieux.

Comprenant la tentative du commerçant à rassurer tout le monde, l'homme blanc se mit à sourire délicatement et répondit d'une façon décontracté tout en laissant la lame rafler le sol.

- Effectivement, je viens de naître dans le palais en face du Roi Monokuma.

Le marchand se mit à lui répondre à son sourire avant de lui jeter délicatement une pomme dans ses mains.

- Tiens, c'est ton cadeau de bienvenue. Dis, pourquoi tu es armé ?

À cette question, Shiro se mit à regarder son épée tout en la surélevant à peine. Puis il regarda son interlocuteur dans les yeux avant de s'abaisser légèrement pour le remercier de son cadeau et dévoila.

- En fait je compte faire parti de la Garde Royale, de devenir un gardien d'Arancioni. Mais vu que je viens de naître ma force est assez faible. Alors j'ai prit cette arme et je compte m'exiler au Pic de l'Aigle un petit moment pour vivre à l'état sauvage et ainsi me forcer à survivre en pleine nature pour me renforcer.

Dès qu'il avait prononcé ces mots, tous les habitants ayant entendu cette histoire ainsi que le commerçant se mirent à sourire et se montraient déjà plus détendus. L'homme aux bois souriait également, même s'il était forcé afin de se révéler naturel et aimable pour qu'il soit bien vu par la population. Un autre habitant se rapprochait et se joignit à la conversation tout en tapotant amicalement l'épaule gauche de Shiro.

- Nouveau-né et déjà la détermination et la motivation de protéger les siens. C'est admirable, j'espère que tu arriveras à devenir Chevalier, ce sont des gens comme toi qu'il nous faut pour guider le royaume et assurer notre sécurité.

Shiro souriait de plus belle, mais cette fois-ci ce n'était pas forcé. C'était purement naturel. D'un ton joyeux, il répondit.

- Je ferais de mon mieux pour me renforcer sur le Pic et devenir assez fort pour protéger ce Royaume, c'est promis.

Une promesse, parole symbolique scellant sa détermination, son but et son destin. S'il était un vrai homme il allait la tenir sans problème et justement... C'était un homme de parole. Suite à plusieurs autres minutes de discussion, il partait en direction du Pic de l'Aigle avec la tête haute et prêt à y rester aussi longtemps qu'il le fallait pour acquérir de la puissance. Autant de puissance qu'il le souhaitait afin d'assurer paix et sécurité.

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